02/05/2025
Dans un monde en constante mutation, les individus nés à la fin du XXe siècle adoptent des approches d’apprentissage en rupture avec les méthodes classiques. Leur rapport au savoir est façonné par un environnement numérique omniprésent, une volonté de polyvalence et une quête d’autonomie.
Plutôt que de se conformer à des schémas descendants, ces apprenants cherchent à interagir avec leur environnement. Ils favorisent les formats courts, interactifs et visuels, qui leur permettent de s’impliquer activement. Ce mode d’apprentissage repose sur la manipulation, l’expérimentation et la résolution concrète de problèmes.
Exposés à un flux continu d’informations, ils développent une capacité d’analyse rapide et ciblée. Leur attention, bien que fragmentée, est optimisée pour extraire l’essentiel en un temps limité. Les échanges en réseau et les contenus accessibles en ligne deviennent des leviers majeurs de montée en compétence.
Il serait néanmoins réducteur de généraliser ces pratiques à toute une génération. Les préférences d’apprentissage varient selon les parcours, les contextes et les individus. Il s’agit moins d’un style générationnel que d’une adaptation à un écosystème en perpétuelle évolution.
Face à ces mutations, les professionnels de la formation sont invités à concevoir des dispositifs souples, personnalisables et ancrés dans le réel. L’enjeu n’est pas de catégoriser les publics, mais de proposer des environnements d’apprentissage stimulants, agiles et inclusifs.
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